La petite fille de ses rêves – Donna Leon

Par une matinée froide et pluvieuse, le corps d’une fillette est retrouvé dans un canal. Fait étrange, nul n’a signalé sa disparition, ni celle des bijoux récupérés dans ses vêtements. Qui est cette enfant ? Qui a causé sa mort ? Pour protéger quels secrets l’a-t-on assassinée ?
Tant que Brunetti n’aura pas découvert la vérité à son sujet, cette petite fille hantera ses nuits …

Avis

En cet été caniculaire, j’ai eu envie de faire un détour par Venise. Et quel meilleur guide que le Commissaire Brunetti? Un peu au hasard, j’ai choisi La petite fille de ses rêves à la bibliothèque. Mal m’en a pris!

L’enquête sur la petite noyée ne semble pas prioritaire et est placée au second plan, polluée par moments par une autre pseudo enquête parallèle qui ne mène à rien.

En fait, le Commissaire Brunetti est totalement abattu par la mort récente de sa mère et tout son travail s’en ressent. Nonchalant, il passe son temps à lire les journaux, prend tous les prétextes pour partir en vadrouille et s’arrête en chemin pour boire un café sans se presser. Par moments, il se perd dans des considérations totalement hors propos sur la religion, l’écologie ou la Mafia, qui n’ont aucun lien avec le récit.

Et si je sais que les romans de Donna Leon sont très éloignés des thrillers haletants que je lis habituellement, là, il ne se passe vraiment rien et l’enquête se traîne.

Par contre, j’ai été très étonnée de constater la réaction du Commissaire, confronté pour la première fois semble-t-il à la communauté Rom de Venise. Désemparé, il ne sait pas comment ils vivent, n’arrive pas à entrer en communication avec eux et semble totalement perdu mais très touché par le sort de la petite Ariana et de sa famille.

Bref, La petite fille de ses rêves ne restera pas dans les annales. Je n’y ai pas retrouvé le charme que j’associe habituellement aux romans de Dona Leon. Grosse déception!

La petite fille de ses rêves – Donna Leon – Editions Calmann-Levy – 2011