
Stanislas Monville est négociateur professionnel. Il intervient dans les kidnappings, les séquestrations, les extorsions… Ses années de service dans les forces spéciales comme les missions privées qu’il conduit désormais lui ont donné un instinct très sûr pour repérer les situations à risque.
Aussi, lorsqu’il est contacté pour prendre en charge une négociation ultrasecrète autour du plus grand conservatoire de la biodiversité au monde, il sent bien un piège, mais la curiosité l’emporte. Très vite, il comprend qu’il a mis les pieds dans un engrenage dangereux, où l’écologie rime avec violence et fanatisme, et où chaque ultimatum risque d’être le dernier.
Avis
J’ai pas mal entendu parler de ce roman à sa sortie, en 2021. J’avais très envie de le lire et d’en apprendre davantage sur ce métier hors du commun.
Malheureusement, je suis plutôt déçue par cette lecture.
Je n’ai pas vraiment accroché au personnage principal, Stanislas Monville, qui fait ici preuve d’un manque de lucidité et de professionnalisme.
Sa mission : négocier avec le Laos pour que l’Etat accepte de louer des terres à une entreprise privée qui souhaite y implanter un conservatoire de la biodivesité, dans le but de protéger les espèces animales et végétales du réchauffement climatique. Sauf que cette entreprise a d’autres objectifs cachés…
Le roman est l’occasion pour l’auteur d’attirer notre attention sur les enjeux environnementaux et, en particulier, sur la collapsologie et la théorie de l’effondrement. Théorie selon laquelle l’homme détériore tellement son environnement qu’un effondrement de notre civilisation interviendra dans les prochaines années, anéantissant toutes les espèces.
Dans ce roman, je trouve que Laurent Combalbert s’est un peu perdu, en accordant autant d’importance à cette problématique. Parce que finalement, notre négociateur, censé être au centre du roman, ne négocie rien. A partir du moment où il est confronté à un problème majeur, il le résout par la force, la violence et grâce à son vaste réseau. Moi qui espérais découvrir des techniques de négociation, c’est raté.
Et même si les morts violentes se multiplient et que l’étau se resserre autour de Stan et de son équipe, je n’ai pas ressenti l’urgence de la situation. De façon générale, je trouve que Négo manque de peps et de dynamisme dans l’écriture. J’en attendais peut-être trop…
Négo – Laurent Combalbert – Editions Calmann-Lévy – 2021
Quel livre décevant, je n’ai pas été jusqu’au bout, je suivais plus avec tous ces personnages, intrigue qui ne donne plus envie de la suivre. Je ne prendrais plus de livres de cet auteur qui nous entraîne dans des élucubrations trop compliquées. Voilà, j’ai pas aimé, je n’ai pas fini le bouquin. Désolée.
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