
Après une nuit d’orage, alors que la saison touristique commence à peine, des corps sont découverts sur l’île d’Oléron et ses alentours, attachés à des pieux métalliques plantés dans le sable face à l’océan, foudroyés. Sept dépouilles au total. Et des modes opératoires très proches.
Le capitaine Max Fontaine, en poste à la PJ de La Rochelle, va aussitôt être chargé de l’affaire. Sa priorité : trouver le lien qui unit les victimes pour espérer remonter jusqu’à leur assassin. Il ne se doute cependant pas de la douloureuse épreuve personnelle qu’il s’apprête à traverser, ni de la solitude, de l’impuissance et de la rage qui vont l’habiter durant cette enquête. Car de nombreux obstacles se dresseront sur sa route avant de pouvoir accéder à la vérité.
Avis
Direction l’Ile de Ré pour ce roman policier qui commence fort. 7 personnes sont retrouvées mortes sur la plage, attachées à un pieu métallique et emballées de papier aluminium, foudroyées la même nuit par l’orage. Voilà un démarrage qui ne manque pas d’originalité…
L’originalité, on la retrouve aussi dans le personnage principal, le capitaine Max Fontaine, qui arrive au terme d’un parcours de transition qui l’a fait passer d’un corps de femme à celui d’un homme, par amour pour sa compagne Elsa. Je crois bien que c’est la première fois que je suis confrontée à cette thématique de la transidentité dans un roman, ce qui est tout à fait logique puisque ce roman s’inscrit dans la société actuelle.
J’ai tout de suite accroché à l’amorce de ce roman, qui nous amène un tas d’informations intéressantes sur la foudre, ce phénomène naturel impressionnant, et sur ses conséquences quand elle touche l’être humain ainsi que ses effets étonnants sur les fulgurés.
Le début commence donc par un chapelet de morts, auquel on ajoute de vieilles enquêtes non résolues (faut pas croire, ce n’est pas si paradisiaque que ça l’ile de Ré). Mais plus on avance, plus les indices apparaissent et plus l’ensemble devient nébuleux. L’enquête s’éternise, on s’attarde sur des détails qui n’apportent rien au récit, on se perd entre les questionnements de Max et les problème personnels des uns et des autres.
Autant le début était vraiment captivant, autant les longueurs et le manque de peps ne me donnaient même plus envie de connaître la fin. Parce que, finalement, l’enquête passe presque au second plan face aux personnages forts qui prennent toute la place.
Une belle brique que j’ai eu bien du mal à lire jusqu’au bout. Mais je vais tout de même laisser une seconde chance à l’auteure en lisant un autre de ses romans. On verra bien…
Vous avez déjà lu Sonja Delzongle? Quel roman me conseillez-vous?
Noir comme l’orage – Sonja Delzongle – Fleuve Editions – 2024
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