Je suis l’abysse – Donato Carrisi

Note : 3 sur 5.

L’homme qui nettoie rôde autour de nous. Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies. En particulier sur celles des femmes seules. Une femme lui a fait beaucoup de mal enfant : sa mère.

La chasseuse de mouches, elle, tente de sauver les femmes en péril. Et elles sont nombreuses… Surtout quand l’homme qui nettoie rôde autour d’elles.

Avis

« L’homme qui nettoyait » est éboueur. Maltraité puis abandonné par sa mère alors qu’il était enfant, il est devenu un être solitaire, parano et au comportement bizarre. Jusqu’à présent, son seul objectif était d’être invisible, transparent aux yeux du monde. Mais il va sortir de l’ombre en sauvant une jeune fille de la noyade. Tout à coup, alors qu’il s’est toujours senti faible, il prend conscience qu’il peut aider les autres et être utile à la société.

Plusieurs histoires s’entremêlent dans le magnifique décor des bords du lac de Côme. Les personnages sont tous tourmentés et hantés par leur passé. Comme « La chasseuse de mouches » qui aide les victimes de violences domestiques; les mouches étant ces hommes violents qui s’en prennent aux femmes vulnérables.

Vous l’aurez compris, la particularité de ce roman est liée au fait que les protagonistes principaux ne sont pas nommés mais uniquement appelés « L’homme qui nettoyait » ou « La chasseuse de mouches », ce qui est assez original.

Durant ma lecture, mes sentiments envers « L’homme qui nettoyait » étaient assez ambivalents, oscillant entre empathie quand il tente de s’extraire du carcan mental qui l’a toujours cerné, et horreur face aux faits qu’il commet. Car lui aussi est une mouche et il est loin d’être innocent malgré son comportement d’ange gardien.

Un roman difficile à lâcher comme Donato Carrisi en a le secret mais que j’ai trouvé moins prenant que les précédents. Avec Je suis l’abysse, je n’ai pas ressenti l’urgence et j’ai trouvé dommage que certains éléments déterminants étaient perceptibles pendant la lecture, apparaissant trop rapidement selon moi, cassant le suspense. De plus, le fait que certains points restent inexpliqués m’ennuie.

Un roman qui m’a happé du début à la fin et qui nous réserve une ultime surprise à la fin du roman, que je n’attendais vraiment pas.

Remerciement aux Editions Calmann-Levy pour cette lecture


Je suis l’abysse – Donato Carrisi – Editions Calmann-Levy – 2021

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