L’homme invisible – Herbert George Wells

Note : 3 sur 5.

Griffin est un savant qui a découvert la formule de l’invisibilité après des années d’expériences infructueuses. Après avoir testé sa découverte sur lui-même, il se retrouve donc invisible et obligé de se déplacer avec le visage caché par des bandages. Evidemment, ce comportement ne manque pas de susciter la curiosité des habitants d’Iping. Alors que des événements étranges se produisent, les commérages vont bon train et chacun y va de sa théorie. Jusqu’à une bagarre généralisée qui fait fuir l’homme invisible hors de Iping.

Pour Griffin, si l’intérêt d’être invisible est évident, il n’avait pas envisagé les inconvénients qui y étaient liés. Et comme il n’arrive pas à trouver la formule pour devenir à nouveau visible…

Avis

Même si j’ai vu certains films sur la thématique de l’homme invisible, je ne connaissais pas l’histoire ni le roman original de H.G. Wells. C’est donc avec curiosité que je me suis plongée dans ce classique de la littérature fantastique jeunesse, histoire de combler mes lacunes!

Autant le dire tout de suite, j’ai moyennement accroché à l’histoire de L’homme invisible. Principalement en raison du personnage principal que j’ai trouvé totalement antipathique. Griffin a un caractère exécrable, il est hautain, désagréable, arrogant, irritable et violent.

Datant de 1958, L’homme invisible est écrit dans un style bien différent de ce qui s’écrit actuellement, avec une utilisation fréquente du passé simple et une certaine emphase, ce qui a ralenti ma lecture et l’a rendue quelque peu fastidieuse.

Grâce à ce roman, j’ai enfin compris les mystères de l’homme invisible! H.G. Wells nous replonge en effet dans les cours de physique de notre adolescence où il était question de réflexion de la lumière. Vous vous en souvenez? Pour ma part, je trouve l’explication assez convainquante mais je trouve qu’il y a peut-être trop de détails techniques, ce qui m’a un peu perdu.

Néanmoins, L’homme invisible ne manque pas d’action, il lui arrive toutes sortes de péripéties et il passe une bonne partie du roman à fuir pour ne pas être repéré. Ce qui provoque des situations cocasses qui font sourire.


L’homme invisible – Herbert George Wells – Editions Albin Michel – 1958

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