
Paola Ortiz, garagiste dans les Pyrénées-Orientales, tient plus que tout à sa fille adoptive, Finette.
Cette dernière est mystérieusement fascinée par les hirondelles qui nichent dans son garage. Seul leur vol est capable d’attirer son attention. Mais un jour, les nids sont vandalisés, laissant la fillette effondrée. S’engage alors un combat pour découvrir l’auteur du crime et réparer les dommages. Au fil de cette aventure, l’histoire de l’adoption de Finette refait surface et dévoile les origines de sa passion pour ces oiseaux.
Avis
Le printemps est ma saison préférée et je guette l’arrivée des hirondelles, nombreuses dans mon quartier. Je peux passer des heures à les observer s’activer et à m’extasier face à leur vol rapide et précis, à leur silhouette élégante. Je pense que c’est cette thématique qui m’a attirée dans le choix de ce roman.
On se retrouve donc dans un petit village où tout le monde se connaît et où les commérages vont bon train. La situation de Paola Ortiz, célibataire de longue durée et mécanicienne automobile au garage Toto-la-dépanne, alimente notamment bien des discussions.
Six ans plus tôt, Paola a adopté une fillette orpheline en Asie. Prénommée Myao Kaung « La fille de l’hirondelle « , elle sera rebaptisée Finette à son arrivée en France. Et la petite fille est passionnée par les hirondelles, dont elle protège farouchement les nids construits dans le garage maternel. Jusqu’au jour où des inconscients viennent détruire les nids…
P’tite hirondelle est un conte écologique auquel je ne m’attendais pas. Il porte des valeurs fortes de protection de la nature, d’éducation, de solidarité et d’aide aux moins nantis. Mais cette jolie petite fable, inspirée de faits réels semble-t-il, ne m’a pas convaincue.
L’histoire en elle-même n’a rien de palpitant et j’ai été dérangée par le manque de vraisemblance de certains faits. Comme ces problèmes qui se résolvent très facilement ou les petits voyous qui rentrent très vite dans le droit chemin. C’est un peu trop beau pour être vrai.
De plus, l’auteur utilise un humour auquel je suis assez hermétique. Dans ce petit village, tout le monde a un surnom et, franchement, je ne comprends pas l’intérêt d’utiliser ces surnoms ridicules ni de jouer sur les noms des individus comme des animaux (Paola est surnommée La Mécanette, le chat s’appelle Donaldtrompe, etc.). Personnellement, ça ne me fait même pas sourire et ça n’apporte rien au récit.
Un roman belge lu dans le cadre de la campagne Lisez-vous le belge? mais à côté duquel je suis passée. Dommage.
P’tite hirondelle – Dominique Zachary – Kiwi romans – 2022
Quand j’étais à l’école primaire (il y a un siècle), j’observais les hirondelles qui venaient nicher sous le préau.
Ici il n’y en a pas ! 36 ans que j’habite ici et je n’en ai jamais vu ! J’en vois en vacances et je retrouver mes souvenirs d’enfance.
Vu ce que tu en dis, je ne lirai sans doute pas ce livre d’un auteur belge qui m’est inconnu
J’aimeAimé par 1 personne