
Mieux que le marathon… la Longue Marche. Cent concurrents au départ, un seul à l’arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette compétition… sur laquelle une Amérique obscène et fière de ses combattants mise chaque année deux milliards de dollars.
Avis
C’est sous le pseudonyme de Richard Bachman que Stephen King publie initialement ce roman en 1979. Sorte de dystopie, il met en scène Raymond Davis Garraty, 16 ans, qui participe à la Longue Marche pour la première fois.
Petit à petit, au fil de la Marche, le lecteur apprend à connaître les autres participants. Des amitiés se nouent et un soutien mutuel se met en place. Les jeunes garçons partagent leur vision de l’avenir, de la mort et de l’amour. Le téléphone arabe fonctionne à plein régime, seul moyen de savoir ce qu’il se passe à l’avant ou à l’arrière du peloton. Et en permanence, la peur d’être le prochain, de ralentir l’allure et de tomber sous les balles des militaires.
Habituellement, j’aime plutôt bien Stephen King. Mais je dois bien dire que j’ai trouvé Marche ou crève particulièrement long et très descriptif. Le trajet des marcheurs s’éternise tandis que les effectifs s’amenuisent petit à petit et qu’il ne se passe rien.
Je n’ai pas vraiment réussi à m’intéresser aux personnages, encore moins à comprendre la raison pour laquelle tous ces jeunes garçons de 16 à 18 ans ont entamé cette Marche meurtrière. L’absence d’un quelconque suspense a eu raison de mon intérêt pour ce roman que je voulais pourtant lire depuis longtemps.
Vivement une lecture plus positive!
Marche ou crève – Richard Bachman (Stephen King) – Albin Michel – 1989
Je n’ai pas lu celui-ci et le sujet ne m’intéresse pas vraiment !
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De mon côté, j’étais surtout curieuse de savoir ce que Stephen King allait raconter sur cette thématique là. Mais, bon, ça n’est pas son meilleur roman.
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Pour moi, les longueurs nous permettent de mieux sentir la Longue Marche justement, les kilomètres parcourus. Mais, ce n’est pas mon préféré de l’auteur non plus.
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