La maison à droite de celle de ma grand-mère – Michaël Uras

« Giacomo, ne tarde pas. Les médecins sont formels, la fin est proche. » C’est ainsi qu’un jeune traducteur espiègle et rêveur retourne sur l’île de son enfance, où sa grand-mère est au plus mal. Et alors qu’il doit rendre un travail sans tarder, soudain, c’est toute la Sardaigne qui le retient : ses parents, l’envahissant oncle Gavino, Manuella l’épicière du village, la jolie dottoresse Alessandra, son ami Fabrizio et, surtout, le mystérieux Capitaine…

Avis

Pour son quatrième roman, Michaël Uras nous offre une ode à la Sardaigne et à ses habitants.

Nous faisons la connaissance de Giacomo, le narrateur de cette histoire, qui revient dans son village natal à la demande de sa famille. Tout au long du roman, on ressent le conflit intérieur de Giacomo à la fois attaché à sa famille mais qui a toujours voulu fuir cette île où tout lui semble figé. Pour lui, l’avenir passe par la France, loin des couleurs du village qui l’a vu grandir.

Il partage ses souvenirs d’enfance, raconte l’histoire de ce petit village, des personnalités emblématiques qui l’habitent et, surtout, parle de sa famille haute en couleurs! Et s’il est particulièrement gauche dans ses relations à ses parents, les blessant parfois sans le vouloir, il les aime profondément sans oser leur dire. J’ai été particulièrement attendrie par la relation privilégiée qu’il entretient avec sa grand-mère, supposée être à l’article de la mort mais qui sait se montrer espiègle avec son entourage.

En parallèle à ces histoires de famille, Giacomo doit traduire une version inédite de Moby Dick écrite par Herman Melville, qui le poursuit tout au long du roman.

Bien qu’un peu long par moments, j’ai apprécié La maison à droite de celle de ma grand-mère, qui est un roman d’été bien sympathique.

Remerciement aux Editions Préludes pour cette lecture.

La maison à droite de celle de ma grand-mère – Michaël Uras – Editions Préludes – 2018