Sara et Björn s’installent à la campagne dans la maison qu’ils viennent de rénover. Un paradis d’espace et de liberté pour eux comme pour leur chat. Le couple d’en face, leurs seuls voisins, est charmant. Ils n’ont qu’un seul défaut, leur propre chat, un animal belliqueux qui défend son territoire toutes griffes dehors. Bientôt, une guerre des nerfs s’engage. On ne choisit pas ses voisins. Leur chat encore moins.
Avis
Qui n’a jamais eu de problèmes de voisinage? Dans ces cas-là, il faut choisir le juste milieu entre résoudre le problème tout en restant en bons termes. Pas toujours facile.
Pour Sara et Björn, tout s’annonçait pourtant bien. Ils viennent d’emménager dans leur nouvelle maison avec leur chatte Michka et s’apprêtent à aménager les extérieurs. Leur rencontre avec leurs voisins directs, Lars, Agneta et leur chat Alexander, se passe bien. Mais il apparaît très vite qu’Alexander se pavane dans leur jardin tel un conquérant, faisant fuir la petite Michka de son propre territoire. Et voilà que les ennuis commencent!
De façon générale, le roman dégage une ambiance particulière. Les voisins soufflent le chaud et le froid, changeant de comportement au gré des jours, se montrant tantôt chaleureux tantôt carrément odieux. En plus, Sara apprend qu’une femme s’est noyée près de chez elle… Parfois, ne vaut-il pas mieux ne pas savoir et vivre paisiblement mais ignorant plutôt que de vivre dans la peur?
Patte de velours, œil de lynx est inspiré du vécu de l’auteure, qui a connu une situation analogue. Mais on ne saura pas qui, de l’homme ou du chat, a gagné la partie…
Dans ce roman, j’ai été surprise par le final, auquel je ne m’attendais pas. En même temps, l’auteure nous laisse avec des interrogations et des données manquantes qui font réfléchir. Très intéressant.
Un court roman lu en une soirée. Mention spéciale pour la couverture, que j’adore!
Patte de velours, œil de lynx – Maria Ernestam – Gaïa Editions – 2015
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