Angleterre, de nos jours. Le concours pour élire la nouvelle Kathleen Eaden a commencé ! Cinq candidats sont en lice, réunis par une passion commune. Mais la confection d’un cheesecake ou d’un paris-brest ne suffit pas toujours à faire oublier les blessures et les peines.
Jenny, la cinquantaine tout en rondeurs, délaissée par son mari ; Vicki, qui aspire à plus qu’à élever son petit Alfie ; Claire, la jeune caissière mère célibataire qui ne rêve même plus d’une autre vie ; Karen, dont l’apparente perfection dissimule bien des secrets ; sans oublier Mike, veuf en pleine thérapie culinaire… Au cours d’une compétition aussi gourmande qu’échevelée, tous apprendront que l’art de la vie est au moins aussi difficile que celui de la pâtisserie.
Avis
En 1964, Kathleen Eaden est la reine de la pâtisserie. Elle donne des conseils dans un magazine et écrit des livres qui deviennent des best-sellers. En 2012, se tient un concours pour devenir la nouvelle Mme Eaden. Les participants sont cinq, leurs motivations sont différentes mais tous ont une passion identique pour la pâtisserie.
Chaque chapitre décline une catégorie de pâtisseries. Et entre les gâteaux, les biscuits, les tartes et autres brioches, je peux vous dire que ce roman donne l’eau à la bouche!
De même, chaque personnage occupe un chapitre à tour de rôle. Cela nous permet, en tant que lecteurs, de faire connaissance avec chacun de façon plus intime: son entrée dans le concours, ses aspirations, ses relations avec les autres candidats mais aussi sa vie quotidienne et sa personnalité. Leur point commun est un manque de confiance en eux et ce concours est un moyen de prouver leur valeur aux yeux de tous, alors qu’ils sont si peu considérés dans leur vie personnelle.
On ressent la nervosité des participants au concours, leur appréhension face aux épreuves, l’acharnement avec lequel ils se préparent, en dépit des obstacles que leur entourage leur impose. La compétition est bien présente, chacun juge ses adversaires, mais des affinités se créent aussi et le soutien du groupe peut même être salvateur face aux difficultés de la vie. Je trouve que ces éléments font de La meilleure d’entre nous un roman sensible et d’une grande humanité.
D’autant que, parallèlement au concours, on découvre les dessous de la vie de Kathleen Eaden, devenue l’égérie de l’entreprise de son mari bien malgré elle. Eloignée des fourneaux qu’elle affectionne, elle doit fournir sourires de façade et bonne humeur sur commande, pour faire vendre les produits de la marque, alors même qu’elle est confrontée à des fausses couches à répétition. Il faut dire que dans les années 1960, la femme avait un statut peu enviable. En témoigne Kathleen elle-même dans ses conseils pour devenir une bonne femme d’intérieur sachant recevoir avec élégance et servir son mari. Propos moralisateurs qui ne passeraient évidemment plus aujourd’hui.
La meilleure d’entre nous est le premier roman de Sarah Vaughan. Plutôt léger, il se laisse lire sans prise de tête, on pourrait le qualifier de feel good. Par contre, je l’ai trouvé lent et sans véritables surprises.
Mais je pense que la raison principale de ma déception tient dans le fait que je ne m’attendais pas du tout à ce type de roman mais plutôt à un thriller, comme les autres romans de l’auteure, que j’avais adorés! Je me sens donc un peu flouée sur la marchandise.
Une immersion dans les coulisses d’un concours de pâtisserie qui ne m’a pas convaincue.
La meilleure d’entre nous – Sarah Vaughan – Editions Préludes – 2015
Carnet de lecture 
Je ne connais l’auteure que par « La ferme du bout du monde » que j’avais bien aimé. Je ne crois pas que je lirai celui-ci.
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C’était pas une déception pour moi mais j’étais mitigé aussi du fait de sa lenteur et je ne l’avais pas trouvé super feel good non plus
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