Le sceptre d’Ottokar – Hergé

Tintin accompagne en Syldavie le professeur Halambique, un savant dont il vient de faire la connaissance. Mais ce faisant, il devient involontairement le témoin gênant d’un complot qui se trame contre Ottokar, le jeune souverain de cette petite monarchie balkanique. Objectif de la conspiration : dérober le sceptre du roi, symbole de son pouvoir. Tout l’enjeu de cette aventure, dès lors, va être de faire obstacle aux sombres desseins des comploteurs.

Avis

Une fois de plus, la curiosité de Tintin l’entraine à se trouver embarqué dans des histoires invraisemblables. Cette fois, il accompagne un expert en sceaux en Syldavie et, par sa seule présence, perturbe le plan de complotistes qui veulent faire tomber le Roi Ottokar. En effet, si son sceptre venait à être perdu ou volé, il sera dans l’obligation de renoncer au trône.

Le sceptre d’Ottokar est considéré comme l’album le plus politique de la collection, inspiré par les événements qui secouent l’Europe dans les années 30 : la montée des totalitarismes et les menaces qui pèsent sur la monarchie.

Hergé a créé la Syldavie, un pays imaginaire que l’on situe en Europe de l’Est, dans la région des Balkans. Très attaché aux détails, il lui a inventé une histoire, une langue, un blason… en s’inspirant des monarchies belge et britannique.

Mais, malgré ces éléments, cet album m’a fortement déçue.

Etant enfant, Les aventures de Tintin étaient une de mes lectures préférées et récurrentes. Ma relecture à l’âge adulte me fait apparaître la simplicité du scénario, le comportement attendu de Tintin et le schéma toujours identique de ses aventures. Au point d’avoir l’impression de relire sans cesse la même histoire, avec quelques variantes. Le manque de réalisme me dérange aussi : Tintin est un reporter qui travaille relativement peu mais qui possède des compétences insoupçonnées parmi lesquelles celles de voler un avion et de le piloter. Vraiment rien de palpitant.

Cet album marque la première apparition de la cantatrice Bianca Castafiore et j’attends avec impatience l’arrivée du Capitaine Haddock ainsi que celle du Professeur Tournesol pour apporter un vent de fraicheur à la collection.

Qui lit encore Tintin parmi vous? Quel est votre album préféré?

Le sceptre d’Ottokar – Hergé – Casterman – 1947