Pour la première fois depuis vingt ans, le vieux Simeon Lee a décidé de réunir tous ses enfants pour les fêtes de fin d’année. Le 24 décembre, on le trouve sauvagement assassiné dans sa chambre.
Tout le monde détestait ce vieillard cynique : Alfred et sa femme pour la tyrannie qu’il exerçait sur leur couple, David pour les humiliations dont il a abreuvé sa mère, George pour la faible rente qu’il lui sert, Harry, le fils prodigue, pour le mépris dans lequel il le tient.
Et puis il y a ce mystérieux M. Farr qui vient d’Afrique du Sud. Et la jeune Pilar, la petite-fille espagnole…
Avis
Evidemment, lecture de saison oblige, j’ai sorti ce livre de ma bibliothèque pour commencer à me mettre dans l’ambiance de Noël. Mais, ça ne sera pas vraiment le cas avec ce roman qui détaille le meurtre abominable d’un vieillard richissime et l’intervention du détective belge Hercule Poirot. Pour la magie de Noël, on repassera!
En cette veille de fête, le patriarche Simeon Lee décide de rassembler ses enfants et petits enfants autour de lui, pour ce qui sera probablement son dernier Noël vu son état de santé déclinant. Mais les choses ne vont pas vraiment se passer comme il l’espérait et ces retrouvailles seront surtout l’occasion de mettre au jour des désaccords majeurs.
Il faut dire qu’aucun de ses enfants ne porte le vieillard dans son cœur tant il s’est montré tyrannique avec chacun d’eux et condescendant avec sa défunte femme. Seule Pilar, la fille espagnole de sa fille décédée, est dans les petits papiers du vieux, mais probablement plus intéressée par les diamants qui se trouvent dans son coffre que par l’homme, qu’elle rencontre pour la première fois.
Simeon, cynique, au lieu de resserrer les lieux familiaux, va monter ses enfants les uns contre les autres en parlant argent et héritage à redistribuer. Alors, quand on le retrouve égorgé dans sa chambre fermée de l’intérieur, avec le mobilier cassé et le coffre vide, tous sont évidemment suspectés. Un huis clos idéal pour le détective Hercule Poirot, justement présent dans le coin.
Sur l’enquête, il n’y a pas grand chose à dire. Mais on a souvent reproché à Agatha Christie d’écrire des récits dont le lecteur ne pouvait trouver la solution, Poirot en étant le seul détenteur. C’est encore le cas dans ce roman, qui se termine sur 11 pages d’un quasi monologue d’Hercule Poirot, qui nous fait état de ses conclusions et du cheminement de sa pensée pour y arriver.
Alors que l’histoire et l’enquête étaient intéressantes et prenantes, la manière dont est présentée la chute est plutôt décevante pour les lecteurs qui, comme moi, aiment établir des hypothèses et chercher à mettre à jour le coupable.
Un avis mitigé donc…
Le Noël d’Hercule Poirot – Agatha Christie – Librairie des Champs-Elysées – 1993
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J’ai lu quelques Agatha Christie, mais il y a vraiment très longtemps !
Celui-ci ne semble pas le meilleur…
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